Voila quelques chiffres après 14 mois de voyage à vélo :
26024 kilomètres parcourues
13.24 km/h vitesse moyenne
4 à 6 heures de vélo par jour (sans les pauses)
324 nuits sous la tente
Plus de 40 000 mètres de dénivelé positif au Pérou.
Budget par jour : 10€
24 kg d’équipements (sans l’eau et la nourriture)
11 cyclo-voyageurs rencontrés sur la route
L’aventure continue….
Départ de Huaraz le 24 mai à 8h00, toujours avec le cycliste Nick. Une journée facile nous attend, plus de 100 kilomètres de descente sur une belle route longeant la rivière Rio Santa nous menant vers le Canyon del Pato.
L’incroyable Canyon Del Pato avec plus de 30 tunnels taillé dans la roche.
Le 26 mai, la journée s’annonce facile, une route goudronnée toute neuve, une pente douce au bord d’une rivière et du soleil. Mais au bout d’une trentième kilométrés, la route change radicalement de direction, elle ne suit plus la rivière, mais prend la direction de la montagne. Et là, ce n’est plus une douce pente , mais une pente difficile à monter. Obligé de poussée le vélo.
Pente trop raide.
Village de Pallasca.
Sur la route, une femme nous voyant poussées nos vélos, nous invite à manger. Nous somme accueillies par toute la famille, grand-mère, grand-père, fils et petit-fils autour d’un repas d’une purée haricot, maïs et d’une soupe de légumes-viandes. Le ventre plein , on reprend la route vers Cajamarca.
Vous voyez l’allure de la route !
Sur la route vers Cajamarca, nous sommes arrêtés par un camion. Ce camion est bloqué dans une courbe trop étroite.
Il a fallu passer sous le camion pour pouvoir continué notre chemin.
Enfin du changement !
Mon voyage en haute montagne péruvienne est fini, après presque 2 mois au Pérou, à montée des cols de plus 4000 mètres presque tous les jours. La haute montagne à fait place a un climat tropical avec ces cocotiers, rizière et papillons multicolores. Enfin, du changement !
Rizière
En conclusion, le Pérou a été le pays le plus difficile de mon voyage. Avec des cols de plus de 4000 mètres, des températures négatives, des paysages ennuyant, des villages fantômes, des pentes trop raides. Mais c’est fini, dans quelque-jours, je vais arriver en Equateur afin de prendre la direction de la plus grande forets du monde, l’Amazonie.
A bientot en Equateur.
La route de Sierra
Je quitte Cusco l’ancienne capitale de l’empire Inca pour continuer vers le nord, toujours vers le nord. En suivant le route n°3 de la Sierra Péruvienne.
Manque d’eau
La route dans les Andes Péruviennes est une continuité de route en lacets de 2000 à 4000 mètres d’altitude. La montagne Péruvienne est une descente jusqu’à 2000 mètres et une montée jusqu’à 4000 mètres et ainsi de suite… Le 30 avril, après 2000 mètres de dénivelé positif, j’arrive à un col de plus de 4000 mètres sans eau. Je n’avais pas prévu assez d’eau, et surtout j’essaye de transporter le plus juste possible. Car 1 litre , c’est 1kg ! Mais, cette fois,c’est trop juste. Je suis au milieu de nul-part, le soleil se couche. je décide de demander de l’eau aux voitures de passage. A peine levé le bras avec ma bouteille vide, qu’une voiture s’arrète pour m’offrir de l’eau. Ma bouteille bien remplie, je vais donc pouvoir campé sereinement.
Les freins chauffe souvent dans les descentes
Le 3 mai , je retrouve Nick un cycliste Néerlandais que j’avais croisé à la Paz. On continue donc la route ensemble vers la ville d’ Ayacucho. Au bord de la route de nombreuses cultures de quinoas, maïs et arbres fruitiers.
Culture de quinoa
Dans les petits villages toutes sortes de fruits et légumes sont proposés bananes, pommes, raisins, avocats, oranges…
Vente de fruits et légumes
La fête des mères
De passage dans un tous petit village de 4 familles, nous sommes invités dans l’école afin de partager le repas de la fête des mères. Pommes de terres, viandes, haricots, maïs et fruits font partie du repas.
Bivouac sur le terrain de football de l’école
Avant la nuit tombée, ils nous proposent de planter nos tentes sur leur terrain de football.
Une douche chaude
Le 10 mai, arrivée à Huancayo, une des principales ville ouvrières du centre du Pérou. On trouve enfin un hôtel économique (5 euros la nuit) avec une vraie douche chaude. Je n’avais pas eu de douche chaude depuis Cusco.
Séchage des affaires après 3 jours de pluie
Dans la montagne il est souvent difficile de trouver un endroit plat pour planter sa tente. Quelquefois nous avons été obligé de camper au bord de la route. Avec une fois un réveil matinal étrange, une dizaine de Péruviens étaient autour de nos tentes en train de prendre des photos. Ce n’est pas tous les jours qu’ils croisent des tentes au bord des routes.
Piste vers Huaraz à 4800 mètres d’altitude
Le 19 mai, réveil difficile à 4300 mètres d’altitude, la tente est complètement gelée, le vent est glacial. La température de la nuit est passé sous les -5°C. Nick et moi-même, on décide d’attendre gentiment dans notre tente le dégel. Heureusement le soleil est bien présent, après une heure, nous pouvons enfin sortie de la tente et repartir.
Cordillère blanche dont certain cols dépasse les 6000 mètres.
La route entre Cusco et Huaraz n’a pas été la plus fantastique, des paysages qui ne change pas, des Péruviens pas toujours très sympathiques. Souvent à interpeller en appellent gringo, gringo ! Mais en allant de plus en plus vers le nord, un petit changement c’est quand même effectué et la magnifique cordillère Blanche est apparue dans toute sa grandeur.
Arriver à Huaraz
Ensuite, je vais continuer comme vous le savez toujours vers le nord afin de rejoindre l’Equateur.
A bientot.
Le Lac Titicaca
Je repars de la Paz avec Cédric, Ben, Boris et Charlotte un couple de Français en Tandem rencontré à la casa de ciclista de la Paz. Il nous a fallu deux heures pour sortir de la banlieue de la capitale Bolivienne. On se fraye un chemin entre les voitures et les camions pour prendre la direction du lac Titicaca.
Arriver au bord du lac Titicaca
La lac Titicaca est situé entre la frontière de la Bolivie et le Pérou, c’est le plus haut lac navigable au monde. Il est considéré comme le berceau du premier Incas. Les Incas étaient avant l’arriver des Espagnol un empire situé sur presque tous le continent sud-américain.
Lac Titicaca
Eglise de Copacabana au bord du lac Titicaca
Bienvenue au Pérou
Le 19 avril nous sommes arrivé à la frontière Péruvienne, un nouveau tampon sur le passeport et en route pour la ville de Juliaca. A Juliaca nous avons été acueillie par Geovanni le propriétaire de la casa del ciclista. Une bonne douche chaude, ce qui est rare par ici !
Casa del ciclista de Juliaca
Boris et Charlotte sur leur Tandem
Alpaga
Arriver à Cusco le 26 avril, cette ville est l’ancienne capitale de l’empire Incas situé à 3400 mètres d’altitude. Une villes très touristiques par la proximité avec le célèbre Machu Pitchu.
Plaza de armas à Cusco
La route jusqu’à Cusco a été facile car nous sommes resté sur l’altiplano. Mais ensuite, la montagne va reprendre ses droits. La route n°3 que je vais emprunter va évolue entre 2000 et 4000 mètres d’altitude, des cols et encore des cols…
A bientot.
Voila le bilan d’une année de voyage à vélo sur quatre continents :
21650 kilomètres parcourues
15 pays traversés
276 nuit sous la tente
4950 mètres d’altitude max
48°C température max
13.38 km/h vitesse moyenne
65.72 km/h vitesse max
Bilan matériels :
Mes routes préférées :
Voyage initialement prévu pour une année, j’ai décidé de le poursuivre.
Et l’aventure continue Pérou, Equateur, Colombie, …
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