Voici quelques conseils :
Un petit article pour partager mon expérience de bikepaking sur l’épreuve de la Sea To Peak. La Sea To Peak est une épreuve de bikepacking en mode VTT. Un départ de la pointe bretonne pour rejoindre les Alpes après un périple tout terrain de 2017 km.
Pourquoi se lever à 5h du matin ? pourquoi pédaler 15h par jour ?
Informations : https://erminig.cc/epreuves/la-sea-to-peak/
Réussi à terminer la GTB 2020 dans les 20 premiers sur 120 participants( 86 abandons). La GTB était une épreuve de bikepacking de 1273 km en Bretagne, une semaine sous la pluie et la tempête. Une horreur, surtout lorsqu’on voyage sans rechange !
Plus d’informations : https://erminig.cc/
La French Divide est une course de bikepacking traversant la France du Nord au Sud en passant principalement par les chemins de VTT.
Départ de Bray-Dunes à 7h14 le 8 août. Les premiers kilomètres sont très roulants, parfait pour se mettre en jambe, les chemins suivent souvent des bords de canaux. Après quelques kilomètres du départ, je m’aperçois que les vitesses ne passent pas correctement. La chape de mon dérailleur arrière est tordue, sûrement pendant le transport en train. La canicule des premiers jours est difficile, mais un arrêt pour me rincer à chaque cimetière, à chaque robinet, me permet de résister au 40°C.
Puis l’enfer du Nord commence pour moi, par le passage des pavés du Paris-Roubaix. Sans une suspension fonctionnelle et des pneus trop gonflés, les pavés tapent très fort.
Avant l’arrivée au point de contrôle de Charleville-Mézières dans les Ardennes, un orage s’abat. Je suis en plein forêt. Un arbre tombe juste auprès de moi. Il n’y a pas d’abri, je décide de continuer sous l’orage. Si je m’arrête, je risque d’attraper froid. Je continue donc sous l’orage. À la sortie de la forêt, l’orage s’arrête, Ouf. Je rejoins à temps le point de contrôle n°1 de Charleville-Mézières. Une première victoire !
Le passage dans le Morvan me plait bien, les singles track, les montées dans la forêt ressemble à la Bretagne. Le long des chemins étroits, les mûres sauvages sont présentes en abondance. Au bord d’un chemin de pierres blanches, qui brille au soleil, un jeune renard observe mon passage. Quelques passages dans les broussailles, orties, ronces permettent de ne pas d’endormir sur le vélo. Avant l’arrivée au deuxième check point au village de Quarré-les-Tombes ou Sébastien et Samuel m’accueillent et tamponne mon arrivée. Après un ravitaillement express dans la supérette du village, je disparais, pour reprendre la route vers le CP3.
Avant d’arriver à Verdun, un bout de bois s’est coincé entre ma roue arrière et le cadre, lors d’une descente. Résultat, la durite du frein arrière est tordue, donc plus de frein arrière. Obligé de rester à Verdun afin de réparer, après trois visites dans des magasins de vélo. Je ne suis toujours pas réparé, les durites sont en rupture de stock. Je trouve un autre magasin qui n’a pas de durite mais purge mon frein arrière. Le frein n’est donc pas complètement réparé, mais j’ai un peu de freinage, mieux que rien! Après avoir perdu une mâtinée à Verdun, je reprends la route plus motivé que jamais pour rattraper ce temps perdu.
Arrivé dans le Massif Central, les montées sont longues mais le pourcentage n’est pas élevé.
Je finis avec du mal la descente technique sur la Bourboule, je suis affamé, plus de provisions et la pluie est intense. Je cherche un magasin d’ouvert, après un tour dans la ville, je conclus que tout est encore fermé. Je suis arrivé trop-tôt. Je m’abrite de la pluie dans une banque afin d’attendre l’ouverture d’une boulangerie à 7h. Après un bon ravitaillement à la boulangerie, avec 2 pains aux raisins dans le ventre et un sandwich, je repars sous la pluie en direction de la Tour d’Auvergne.
Après le Massif Central, une session facile permet de souffler avant d’attaquer le Tarn, annoncé comme très difficile et redoutable.
Passage technique dans la magnifique cité médiévale de Rocamadour. Ce passage dans cette cité très touristique permet de ce mettre en jambe avant de filer vers la session 15 du Tarn.
L’arrivée dans le Tarn commence par la traversée des forêts enchantées , un sous-bois humide avec des mousses sur les arbres. l’enchantement du début de cette session 15, fini vite par un désenchantement.
Les descentes sur single track et montées techniques s’enchaînent. Je n’ai jamais été à l’aise dans les descentes techniques, je descends donc souvent certaine parties à pied. Je préfère monter que descendre. Mais, les pentes avec un pourcentage élevé, les cailloux, font que je pousse malheureusement très souvent mon vélo. Heureusement que je suis pas trop chargé.
Ascension finale vers le village perché de Puycelsi afin de rejoindre le point de contrôle n°3. Le dernier point de contrôle de la French Divide. Au final sur cette session, j’ai mis 18h pour faire 144 kms, considérée comme la plus difficile du parcours. Après, le pointage à Puycelsi, et un bon plat de pâtes dans le ventre, je m’arrête dans un petit camping familial pour reprendre des forces avant d’attaquer les derniers 500 kilomètres. Je me laisse 3 jours pour faire ces derniers kilomètres, oui enfin !
Les 30 derniers kilomètres sous la pluie défilent trop lentement, je regarde chaque décompte des kilomètres sur mon GPS. Les pentes sont vraiment raides dans le pays Basque, il ne savent pas faire des routes en zigzague !
Enfin, arrivé au panneau de signalisation du village de Mendione, la fin est proche, les jambes tournent encore bien.
Fin à Mendione ( photo de @louislambinphotography – https://www.instagram.com/louislambinphotography))
Préparation à la French Divide une aventure VTT de bikepacking, sans assistance et en autonomie. La French Divide est une traversée de la France de Bray Dunes à Mendionde sur route et chemin sur une distance de 2270 km.
Voici une liste de mon matériel :
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