La route de Sierra
Je quitte Cusco l’ancienne capitale de l’empire Inca pour continuer vers le nord, toujours vers le nord. En suivant le route n°3 de la Sierra Péruvienne.
Manque d’eau
La route dans les Andes Péruviennes est une continuité de route en lacets de 2000 à 4000 mètres d’altitude. La montagne Péruvienne est une descente jusqu’à 2000 mètres et une montée jusqu’à 4000 mètres et ainsi de suite… Le 30 avril, après 2000 mètres de dénivelé positif, j’arrive à un col de plus de 4000 mètres sans eau. Je n’avais pas prévu assez d’eau, et surtout j’essaye de transporter le plus juste possible. Car 1 litre , c’est 1kg ! Mais, cette fois,c’est trop juste. Je suis au milieu de nul-part, le soleil se couche. je décide de demander de l’eau aux voitures de passage. A peine levé le bras avec ma bouteille vide, qu’une voiture s’arrète pour m’offrir de l’eau. Ma bouteille bien remplie, je vais donc pouvoir campé sereinement.
Les freins chauffe souvent dans les descentes
Le 3 mai , je retrouve Nick un cycliste Néerlandais que j’avais croisé à la Paz. On continue donc la route ensemble vers la ville d’ Ayacucho. Au bord de la route de nombreuses cultures de quinoas, maïs et arbres fruitiers.
Dans les petits villages toutes sortes de fruits et légumes sont proposés bananes, pommes, raisins, avocats, oranges…
La fête des mères
De passage dans un tous petit village de 4 familles, nous sommes invités dans l’école afin de partager le repas de la fête des mères. Pommes de terres, viandes, haricots, maïs et fruits font partie du repas.
Bivouac sur le terrain de football de l’école
Avant la nuit tombée, ils nous proposent de planter nos tentes sur leur terrain de football.
Une douche chaude
Le 10 mai, arrivée à Huancayo, une des principales ville ouvrières du centre du Pérou. On trouve enfin un hôtel économique (5 euros la nuit) avec une vraie douche chaude. Je n’avais pas eu de douche chaude depuis Cusco.
Séchage des affaires après 3 jours de pluie
Dans la montagne il est souvent difficile de trouver un endroit plat pour planter sa tente. Quelquefois nous avons été obligé de camper au bord de la route. Avec une fois un réveil matinal étrange, une dizaine de Péruviens étaient autour de nos tentes en train de prendre des photos. Ce n’est pas tous les jours qu’ils croisent des tentes au bord des routes.
Piste vers Huaraz à 4800 mètres d’altitude
Le 19 mai, réveil difficile à 4300 mètres d’altitude, la tente est complètement gelée, le vent est glacial. La température de la nuit est passé sous les -5°C. Nick et moi-même, on décide d’attendre gentiment dans notre tente le dégel. Heureusement le soleil est bien présent, après une heure, nous pouvons enfin sortie de la tente et repartir.
Cordillère blanche dont certain cols dépasse les 6000 mètres.
La route entre Cusco et Huaraz n’a pas été la plus fantastique, des paysages qui ne change pas, des Péruviens pas toujours très sympathiques. Souvent à interpeller en appellent gringo, gringo ! Mais en allant de plus en plus vers le nord, un petit changement c’est quand même effectué et la magnifique cordillère Blanche est apparue dans toute sa grandeur.
Ensuite, je vais continuer comme vous le savez toujours vers le nord afin de rejoindre l’Equateur.
A bientot.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.